Quand j’étais petit garçon je voulais devenir « sage-femme pour les hommes », j’ai appris depuis que cela s’appelle maïeuticien.
Je suis cavalier depuis l’âge de 6 ans.
Dans mon parcours familial, le cheval m’a permis d’apaiser mes relations avec mon père durant mon adolescence. En effet, papa rechausse les étriers pour partager avec moi du temps, et plus encore, des reprises et des concours entre mes 14 à 18 ans.
Pour le remercier, je l’invite en 2015, à partir avec moi galoper dans les steppes de Mongolie.
Je débute ma carrière professionnelle en tant que « faisant fonction d’éducateur spécialisé », dans des associations de parents d’enfants T.S.A (les Petites Victoires ; MAIA www.maia-autisme.com), ainsi qu’en libéral dans des familles où je me rends dans tous lieux et temps de vie de l’enfant ou de l’ adolescent T.S.A (maison, école, centre de loisir, week-end, nuit, vacances).
Formé à l’A.B.A au Canada et aux Etats-Unis, je suis supervisé durant ma pratique par des BCBA et BCaBA (Vincent Carbone www.carboneclinic.co.uk, Caroline Peters www.aba-play.fr).
Puis, Je travaille deux ans à Palerme où, avec trois psychologues (deux BCaBA et un psychologue spécialisé dans le soutien parental) nous montons le premier cabinet A.B.A de Sicile. Nous créerons également les premières colonies de vacances pour enfants et adolescents T.S.A.
Puis je pars en Nouvelle-Calédonie pour un an.
En revenant de cette terre de cheval, je décide me former à l’équithérapie à l’Institut de Formation en Equithérapie (www.ifequitherapie.fr), en réalisant mon stage long à l’association Equithé’A à Nantes.
En attendant de soutenir mon mémoire de fin de formation, mon premier poste d’équithérapeute sera un bénévolat de 4 mois à Saint-Louis au Sénégal, au bénéfice d’enfants des rues (ex-Talibés) recueillis et accompagnés par l’association la Liane (www.laliane.eu).
Je soutiens mon mémoire de fin de formation : « Autisme+ équithérapie+ ABA = une relation efficiente », et je suis diplômé en mars 2015 avec la mention « très honorable ».
Pour rendre hommage à ma famille maternelle qui fut envoyé sur Le Caillou, je deviens le premier équithérapeute de Nouvelle-Calédonie.
J’y reste 4 ans et demi et je monte avec des monitrices d’équitation, des associations, des institutions et des particuliers, des projets magnifiques au service d’enfants, d’adolescents, d’adultes et de personnes âgés porteurs de divers handicaps (déficience intellectuelle, sensorielle, visuelle, motrice, psychique; TED; polyhandicap; maladies dégénératives; troubles dys) ainsi que vers des publics en fragilité sociale.
Mais la chaleur tropicale du bout du monde ne remplace pas celle de la famille et des amis, et je décide de rentrer en France.
Après un CDD de 4 mois au service équithérapie de l’Institut Camille Miret (www.icm46.fr), et un an à Aix-en-provence pour l’association « EQUUS, cheval et handicap » (www.equus-association.fr), en tant que salarié, je décide de me rapprocher encore plus des gens que j’aime et je m’installe au Coudray-Macouard, près de chez mes parents.
Ainsi, heureux comme Ulysse, j’ouvre pour la deuxième fois mon autoentreprise d’équithérapie au service des associations, des institutions et des particulier du Saumurois.
Et l’aventure qui continue ici et maintenant ne fait que commencer…